Suis ton cœur aussi longtemps que tu vivras. ♥ Elyza & Donovan

Suis ton cœur aussi longtemps que tu vivras.

Donovan & Elyza

L’amour est un poison. Une faiblesse. Que seules les personnes courageuses tentent. Ca fait plusieurs mois que tu es avec elle, vous êtes très proches. Comme fusionnels. Tu l’aimes du moins c’est ce que tu penses. Personne n’est au courant, même pas Perséphone, tu ne sais pas encore pourquoi mais tu n’arrives pas à lui dire. Quelque chose te bloque. Tu te trouves dans la petite cabane dans les arbres au fond des bois. Cette cachette où vous vous retrouvez une fois par jour. Tu te trouves dans le lit puis tu observes ta douce avec un sourire. Elle était tellement belle, tu l’aimais vraiment. Ce n’est pas la première fois que vous vous retrouvez dans le même lit, à vrai dire c’est plutôt habituel. Après tout tu n’es plus un enfant et puis vous êtes en couple. Elle est encore endormie tu enfiles un caleçon rapidement puis tu te diriges dehors sans faire de bruit. Le soleil va se coucher, tu t’appuies sur la barrière qui se trouve autour de la petite cabane en hauteur. Tu regardes la nuit apparaître. Tu es tourmenté. Tu as du mal à cacher tout ça à Perséphone, tu te sens mal. Tu ressens le besoin de lui dire, pourtant lorsque tu te retrouves devant elle, aucuns mots en rapport avec ta relation entre la jeune hybride et toi. Tu ne sais pas ce qui te bloque, ça en devient presque obsessionnel. Tu regardes le soleil disparaitre tout en pensant à tout cela. Puis tu sentais une main passer dans ton dos, celle d’Elyza. Tu te retournais puis l’embrassais doucement avant de replacer ton regard rapidement au loin. Tu n’étais pas bien depuis quelques temps, il y avait quelques choses qui baissait ton moral, pourtant tu étais heureux d’être avec Elyza. « Aller viens par là. » avais-tu dit avant de la prendre dans tes bras et la placer devant toi. « Le ciel est magnifique ce soir. » dis-tu alors que le soleil se couche laissant place à la lune et aux étoiles.
       

Suis ton cœur aussi longtemps que tu vivras.

Donovan & Elyza

Tu avais la haine contre toi-même. Tu n’arrivais pas à trouver pourquoi ça te bloquait. Perséphone était ta meilleure amie. Elle savait tout de toi. Pourtant cela faisait plusieurs mois que tu lui mentais sur ta relation avec Elyza. Tu l’aimais ta petite fée. Pourtant lorsque vous n’étiez plus rien que tous les deux, tout était différents. Presque comme deux inconnus. Comme si rien n’existaient entre vous. Ton cœur bat, tu en as marre. Tu veux trouver pourquoi tu es bloqué, pourquoi tu n’arrives pas à lui dire que tu aimes Elyza.  Tu te sens coupable de mentir à celle à qui tu ne caches rien. Des mois. Des mois que tu es avec elle et que tu n’as rien dit. Tu repousses toujours. Pourtant l’occasion s’est présentée un grand nombre de fois, tu n’as pas saisie ta chance. Mais bordel. Tu attendais quoi ?! Tout ça te pesait sur les épaules.

Tu aimais beaucoup cette cabane à cause de sa position. Une vue simplement magnifique sur le ciel, et en hauteur personnes ne venait vous chercher. Elyza semblait avoir compris qu’il y avait quelque chose qui clochait. Rien n’allait sauf quand tu étais avec elle. Ses bras étaient réconfortants. Elle prenait soin de toi, au final tu ne la méritais peut-être pas. Les doutes se placent dans ton esprit. Tu es perdu. « Ce n’est rien de bien grave ne t’inquiète pas ma douce. » dis-tu en la serrant plus fort dans tes bras. Tu avais besoin d’elle. De son soutien et de son amour. Encore un mensonge. Tu ne faisais que faire ça en ce moment. Que pouvait-il bien t’arriver ? Tu mens aux personnes que tu aimes le plus comment peux-tu faire ? Tu as surement besoin de parler, pourtant rien ne va, les mots ne veulent pas sortir. Ils sont bloqués en toi. « Je.. Je suis désolé Elyza. Je ne sais pas ce que j’ai en ce moment.. » dis-tu sincèrement avant de baisser la tête. Tu ne voulais pas la blesser ou lui faire du mal tout comme Perséphone. C’était donc ça, tu avais surement peur de la réaction de Perséphone. Peur de la blesser alors qu’il n’y avait rien de plus qu’un lien quasi fraternel entre vous.       

Suis ton cœur aussi longtemps que tu vivras.

Donovan & Elyza

En ce moment tu as mal, mal au coeur, tu en as marre de mentir à ceux que tu aimes et pourtant tu continues sans cesse. Si c’était de ta faute, tout était de ta faute. Bordel, pourquoi tu ne faisais que mentir ? Tu te sens mal par rapport à elle, tu lui mens encore et toujours. « Je sais bien, ne t’inquiète pas mon cœur. Moi aussi je serais toujours là pour toi. » dis-tu sincèrement. Même s’il arrivait que vous vous sépariez tu serais toujours là pour la protéger. Tu la protègerais quoi qu’il arrive. Tu ne supporterais pas de la perdre, et si elle venait à te rejeter tu t’entêterais toujours à la protéger. Tu lèves la tête lorsqu’elle t’interpelle. Elle est sur le point de te poser la question mais elle ne finit pas sa phrase. Tu savais ce qu’elle allait te demander. Et cette question hantait à chaque fois ta tête. Lorsqu’elle te la poserait tu ne saurais quoi répondre, toi-même ne sachant pas pourquoi tu ne l’avais pas encore avouer à Perséphone. Tu avais un blocage, ce putain de blocage qui faisait de toi un menteur.

Ton cœur se serre plus, tu vois qu’elle est mal tout comme toi. Elle sourit mais elle finit par baisser le regard. Qu’est-ce qu’elle doit penser de toi. Peut-être pense-t-elle que tu as honte. Tu n’as pas honte d’elle au contraire tu es heureux. Elle pourtant si bavarde ne décroche pas un mot. Tu es attristé par la situation déplaisante qui se trouve là. D’habitude c’est plutôt la jeune femme qui engage la conversation, pourtant aujourd’hui c’était différent. « C’est pour ça que je l’ai construite ici, c’est comme mon repère que j’ai besoin de respirer et réfléchir. » dis-tu. Tu l’avais construite de tes mains, tu avais mis quelques années mais tu avais fini par arriver au résultat que tu voulais. Tu étais fière de cet endroit et peu de personnes connaissaient son existence, deux ou peut-être trois pas plus. C’était ici que tu disparaissais lorsque que tu avais besoin d’être seul. Tu regardais la jeune femme. Elle était tellement mignonne, ton cœur battait, pourtant il ne battait pas aussi rapidement que lorsque tu apercevais Perséphone. Tu ne veux pas te l’avouer mais tes sentiments sont totalement inversés, tu les caches et fais comme si de rien n'était. Tu sors avec celle pour qui tu as des sentiments fraternels et tu fais comme si celle que tu aimais étais ta sœur. Elyza méritait mieux, tu le savais pourtant tu t’entêtais à continuer. « Elyza tu es sûr que ça va ? » demandes-tu. Tu n’as pas forcément envie qu’elle essaye une nouvelle fois de te poser la question mais tu veux te dire que ce n’est pas de ta faute si elle est mal. Tu ne veux pas la blesser avec tes paroles ou tes actes, tu tiens bien trop à elle.