Welcome to the Palace Perséphone ♛ Perséphone & Elerinna ♥

Date d'inscription : 26/01/2018

♛ Welcome to the Palace Perséphone ♛

Aujourd'hui était un jour comme les autres, cependant j'avais convié Perséphone à venir au château, je voulais la remercier encore pour tout ce qu'elle a fait pour moi. Elle m'a sauvé plusieurs fois, il fallait bien qu'elle en soit remercier. C'est alors que j'attendais son arrivée avec impatience, je me trouvais dans la cours du château. On aurai cru voir une enfant, je marchais sous le regard inquiet des gardes, jusqu'à ce qu'un des hommes me parle. " Mlle Hasen ? Que se passe-t-il ? Attendez-vous quelqu'un d'important à marcher ainsi ? " Avant que je ne puisse répondre, mon invitée venait d'arriver. Les gardes se jetèrent devant moi, afin de me protéger, les armes braquées sur Perséphone. " Les résistants ne sont pas autorisés à rentrer au château ! " lança un des gardes. Perséphone voulu parler mais je la coupais en m'adressant aux gardes. " Cette résistante est mon amie, je l'ai invitée au château alors je vous ordonne de la laisser entrée. " Les gardes s'écartèrent alors étonnés du passage tandis que Persé avançait vers moi. " Bienvenue au château Perséphone. Je suis désolée pour cette accueil, les gardes sont assez tendus en ce moment, ils croient que quelques choses se prépare contre le palais et donc que nous sommes en danger. " dis-je ironiquement.

Nous avancions dans la cours du château, les domestiques nous regardaient étonnés, du moins, ils dévisageaient la résistante qui se trouvait à coté de moi. Elle avait un regard froid et distant. " Ne faites pas attention, ils ne sont pas habitués à ce qu'une résistante soit dans palais, allons dans le jardin nous serons un peu plus tranquille. " Nous avions croisé aussi un garde de mon père. Il me fit une révérence. " Puis-je savoir où allez-vous comme ça ma chère ? " Encore une personne qui se souciait de moi, je ne supportais plus cette pression, certes, ils voulaient que je sois en sécurité mais l'obligation de me demander tout le temps où je vais, devient lassant. " Je me dirige vers le jardin, voulez-vous peut-être que je reste enfermée par ce beau temps ? " l'homme me regardait étonné par ma réponse puis continua son chemin après avoir acquiescé d'un mouvement de tête.

Nous nous trouvions maintenant à l'entrée du jardin, celui-ci était magnifique, de plus il était immense. " Allons nous poser sur l'herbe, si vous le voulez bien. " avais-je dit le sourire aux lèvres. Une servante était arrivée et nous avait installée une couverture pour ne pas que nous soyons par terre, je la remerciais. " Voulez-vous quelques choses à boire ou à manger ? " Elle avait acquiescé et j'avais donc demandée à la servante de m'apporter de la nourriture avec des boissons. Elle s'était donc retirée pour aller chercher ce que je lui avais demandée. " Perséphone, je tenais à vous remercier encore pour tout ce que vous avez fait pour moi. Vous m'avez sauvée la vie plusieurs fois, même si vous ne m'avez pas révélée votre réel identité je ne vous en veut point. " dis-je toujours avec le sourire. La domestique était revenue avec du renfort pour l'aider à porter la nourriture ainsi que les boissons. " Mlle Hasen ? Catheleen vous cherche, est-ce que je la préviens que vous vous trouvez ici ? " m'avait demandé une servante. " Oui bien sur. De toute façon je voulais lui présenté mon amie alors dites lui de venir. "

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Welcome to the Palace Perséphone

Elerinna, ma charmante petite soeur si naïve m'avait invité au château. Apres la bataille de Roxime sur la place publique pour sauver le maitre sage elle avait finalement découverte ma véritable identité. Je m'étais présenté auprès d'elle comme une jeune femme du nom d'Anabelle. Desormais elle savait qui j'étais : Perséphone Hasen. La chef de la resistance. La hors la loie la plus recherché du royaume. Reconnu comme dangereuse et sans pitier. Pourtant j'avais fais preuve de pitier envers ma soeur, je ne l'avais pas tué. Elle ignorais encore le lien de sang qui nous unissait et je ne comptait pas lui révéler. Du moins pas avant d'avoir assassiné de mes propres mains notre horrible père, le roi des elfes. Il avait détruit ma vie. Il m'avait rejeter moi et ma mère pour ne pas que le peuple découvre son infidélité en particulier sa femme. Il avait fait assassiné ma mère et avait ordonner qu'on me tue. J'avais dû fuir en forêt interdite pour échapper au garde qui était prêt à tuer une enfant. Je me servais de ma soeur pour accéder le château et le tuer. Cette soeur qui autrefois je voulais aussi tué par vengeance et par jalousie. Mais elle m'avais vaincu, elle avait vaincu mon coeur de pierre. J'avais beau essayé de la détester de toute mes forces je n'y arrivais pas. Je l'ai compris le jour de la bataille de Roxime. Pourtant si il fallait attenter à sa vie pour tuer l'homme de tout mes malheur je le ferai.

J'étais arrivé à cheval devant le château. Je descendus de ce dernier pour continuer à pied. Je pu apercevoir Elerinna à qui j'offris un léger sourire. Mais avant même que je l'approche une armé de garde se postait devant elle. Je les toisais de haut en bas le regard nonchalant -"Charmant l'accueil" Je ne bougeai pas. Les regardant sans vraiment grande expression, un regard lasse. Croyait il vraiment qu'une bande de clown en armée pourrait m'arrêter ? Je ricanais intérieurement. Je laissai Elerinna se charger de ces gardes. Quand il s'écartèrent je pu m'empêcher d'avancer en étirant un regard provocateur et dangereux à ces derniers. Je les sentais drôlement tendu par ma présence et ca m'amusait un peu. Je tendis la corde qui dirigeait mon cheval à l'un d'eux. -"Tiens. Je te conseil d'en prendre soin jusqu'à mon départ". Je laissai le garde tétanisée et me trouvais enfin devant ma demi-sœur. -"Hm" répondis-je simplement. Sa voix était ironique pourtant cette petite idiote était loin du compte. Quelque chose se préparait bien contre le château. Un assaut des résistants, lors du mariage d'Elerinna. Mariage auquel j'étais convié. Cet homme qui me sert de pére serait là, il assisterait à un massacre impuissant. Il souffrirait autant que j'ai souffert avant que j'atteigne à ses jours. Je sourie enfin à Elerinna lui faisant une petite révérence -"Mademoiselle."

Nous marchions dans la cours du château. Je ne portais pas vraiment attention aux personnes qui s'arrêter sur mon visage. Ils en restèrent tous sans voix. Quand à moi cela m'importait peu. Mon regard était plus distant. Un homme soucieux vint aborder Elerinna. Je le regardai lassé, j'en aurait presque bailler. C'était pathétique, si j'avais voulu tuer leurs précieuse princesse ce n'est pas eux qui m'en aurait empêché. Je contemplais le château un air absent prenant en compte chaque détail histoire d'avoir connaissance des lieux pour plus tard tandis que Elerinna remettait gracieusement le garde à sa place. Je reportais mon attention sur elle quand l'emmerdeur était partie d'un hochement de tête. J'étirais un sourire pour approuver sa réaction et nous continuons notre chemin. On s'était installé sur une serviette dans l'herbe. Je devais bien admettre que le jardin était magnifique. Je hochais la tête quand elle me demanda si je souhaitai quelque chose. "-C'est normal. Vous avez sauvé la mienne aussi je vous rappel". Dis-je accompagné d'un petit sourire. Je me devais d'être aimable tout de même. Je regardais la domestique apporter de quoi boire et manger. Sans demander ni prevenir je lui avais pris une pomme des mains afin de croquer dedans. Catheleen ? Si je ne me trompais pas c'était la cousine d'Elerinna. Ma demie-cousine. Je me demandais bien à quoi elle pouvait ressembler.

Date d'inscription : 26/01/2018

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Perséphone se trouvait assise dans l’herbe, la servante venait de partir à la rencontre de ma cousine. " Catheleen est ma cousine, je la considère comme ma sœur puisque je suis fille unique. J’aurais tellement voulu avoir une sœur ou même un frère, car je dois dire qu’être seule au château n’est pas vraiment amusant quand vous n’avez personne. Et vous Perséphone avez-vous des frères et sœurs ?" dis-je avec un sourire. Je voyais son visage se raidir, je crois bien que j’avais touché un point sensible, avant qu’elle n’ait le temps de parler je repris la parole. " Si vous ne voulez pas en parlez-vous n’êtes pas obligée. " dis-je gentiment. Un majordome s’avançait jusqu’à nous. " Princesse ? Mlle Catheleen aura du retard, elle vous rejoindra plus tard. " venait-il de me dire sur un ton sérieux. " Merci de m’avoir prévenue Jonathan. " dis-je tout en lui faisant signe de la tête. Je commençais par prendre une part de gâteau puis en coupais un bout pour mon amie. " Tenez. C’est l’un des meilleurs gâteau du royaume. " Elle pris la part que je lui tendais, tandis que je croquais un bout, puis elle fit de même. Ce gâteau était exquis, il mettait les papilles gustatives en ébullition, pas dans le sens qu’il bouillonnait dans le sens où le gâteau était plus que savoureux. " Alors comment le trouvez-vous ? " dis-je après avoir vu qu’elle y avait goutée. " Je vous l’avais dit qu’il était exquis. " dis-je en souriant. Je la regardais se resservir, et était heureuse qu’elle l’appréciait, en même temps très peu de personne n’aimait pas ce gâteau. De plus nous possédons l’un des meilleurs pâtissiers du royaume, alors c’était tout à fait normal.

Perséphone me regardait puis après quelques temps d’hésitation elle m’expliquait qu’elle avait une demi-sœur qu’elle n’avait jamais connue et comment sa mère était morte. Je pouvais d’ailleurs sentir la haine qu’elle éprouvait, rien que dans le ton de sa voix quand elle en parlait. " Je suis désolée pour votre mère... " dis-je sincèrement en baissant la tête. " Vous savez, moi aussi j’ai perdu ma mère.. Elle est morte devant moi, de plus j’étais la cible.. La mort de ma mère a été horrible, je faisais des cauchemars tout le temps, et me remémorais la scène à chaque fois que je me trouvais dans la pièce où elle nous a quittés. J’ai toujours été proche de ma mère donc je peux comprendre ce que vous ressentez, et la haine que vous éprouvez envers le meurtrier. " dis-je en la regardant. Je sentis les larmes montées puis en laissait échapper quelques-unes, je tournais alors la tête puis sortais un mouchoir pour essayer celle-ci. " Je suis désolé... Mais ma mère était vraiment importante pour moi, comme la vôtre l’était pour vous, elle me manque tout le temps. Il m’arrive même de me demander comment serais ma vie si elle serait encore là.. " L’amour que je portais envers ma mère était extrêmement fort, je regrettais même parfois de ne pas y être passez à sa place.

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Welcome to the Palace Perséphone

Je croque dans ma pomme quand elle commence à me parler de sa cousine. Elle aurait aimé avoir une sœur ? J'en serais pas si sur à sa place. Sa sœur se trouve juste devant elle, c'est moi, bien qu'elle l'ignore. Et la raison de ma venu ici est d'avantage pour repérer les lieux d'accès afin de prendre d'assaut le château lors du mariage et d'assassiner le roi, mon père par vengeance. Mon visage se raidis légèrement quand elle me demande si j'en ai une moi aussi et je croque une nouvelle fois dans ma pomme. Elle me dit que si je ne veux pas en parler c'est pas grave, je manque d'echapper un petit rire sarcastique mais je reste de marbre. Un majordome vient annoncer à Elerinna que sa cousine sera en retard, tant mieux. Je ne jette même pas un coup d'œil à l'homme concentré sur un point fixe devant moi, quand il part je tourne la tête vers ma demi-sœur. Je regarde le gateau qu'elle me tend, je m'en saisis, je n'ai pas tout les jours le luxe de m'offrir tel nourriture. Et dire qu'ici ils s'empiffrent à tout vas alors que dans les rues les gens meurent de faim. Moi, je vole pour manger, je chasse. Eux ne dépensent leurs argent dans n'importe quoi, ca me révulse. Je goutte le gateau pour lui faire plaisir et lui sourie légèrement pour lui montrer qu'il était bon. Oui, il était succulent, mais je n'avais plus faim tout d'un coup. Je repose donc le gâteau. Après quelques secondes de silences je prend enfin la parole -"J'ai une demie-soeur, mais je la vois rarement. Disons que nous sommes très différentes toute les deux. Ma mère est morte, c'est son père qui l'a tué. Une ordure." je tente de contrôler ma haine et garde un visage impassible coupé de tout sentiments. Elle s'excuse pour ma mère et me raconte la mort de la sienne. Histoire que je sais déjà vu que c'est moi qui ai manigancer son assassinat. Je ne m'excuserais pas pour la sienne, se serait bien trop hypocrite. -"La haine... il y a bien des choses qu'on ferait par vengeance. Par exemple moi si je tenais le meurtrier devant moi, je lui prendrai la vie dans une longue agonie, je voudrais le voir souffrir et me supplier de l'épargner mais bien évidemment je n'en ferais rien". Mon regard est froid. Je reste insensible devant ces larmes, de marbre, j'ai appris à contrôler mes sentiments et y faire abstraction. Je ne culpabilise même pas, même si je m'attache à elle et que je compatis. Mon regard sans émotion plonge dans les siens -"Et vous ? Si vous aviez le meurtrier en face de vous que feriez vous ? Le tueriez vous de sang froid ? Pour que justice soit faite ?". par ces questions je la test, voir si elle comprendrai mon point de vue et mon acte après tout ca. Ce qui est plutôt ironique car elle a bel et bien l'assassin de sa mère en face d'elle, c'est moi.

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J’avalais ma salive difficilement à cause de ce qu’elle venait de dire, de plus son ton glacé ne faisait que me refroidir. Je ne serais jamais capable de ça, après je la comprenais, de plus elle n’a pas une vie très facile. « Je ne le tuerais pas, je n’en aurai pas le courage.. Surement que je l’enfermerais et lui demanderais pourquoi il a fait ça. » C’était vrai, je n’étais pas le genre de personne qui serait capable de tuer quelqu’un, j’étais fragile. Même avec la rage que je ressentais envers le meurtrier de ma mère je ne pouvais me résoudre à le tuer. « Même si mon père veut le tuer, je m’y opposerai, après tout nous n’avons pas la même mentalité que le tueur. » C’était vrai je le pensais, je savais que mon père n’hésiterai pas à le tuer pour le mal qu’il nous a fait, mais je ne suis pas du même avis, certes il nous a fait du mal. Pourtant je n’ai pas envie de déclarer la guerre. Ce n'est pas mon but, je n'aime pas faire du mal aux gens,
c'était pour cela que je ne voulais pas tuer le meurtrier même après ce qu'il avait fait. « Aimez-vous vivre dans la forêt ? » demandais-je tranquillement. « J’aurais tellement voulu vivre ailleurs qu’au château vivre dans une famille normale et pas de haut rang. » dis-je en le pensant réellement. C’était vrai, être enfermé toute la journée au château ce n’était pas vraiment génial.

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Elle dit ne pas pouvoir le tuer. Je sourie avec moquerie, elle est tellement innocente, tellement faible. C'est tellement pathétique mais adorable à la fois. Je suis partagée. -"Des fois la vérité est pire, vous ne voudriez peut être pas savoir". dis-je d'une voix plate quand elle dit qu'elle lui demanderai pourquoi il a fait ca. J'ai fait ca car son père est une ordure infinie. Elle n'imagine pas à quel point il a fait du tord autour de lui. Je laisse un petit rire m'échapper quand elle dit qu'ils n'ont pas la même mentalité que le tueur. -"Nous ?" espèce d'idiote ton père est pire que le tueur. Elle est tellement aveugle. Son géniteur est un monstre, une pourriture. Elle change soudainement de sujet pour parler de la foret. Je répond à sa question -"Oui." je l'écoute se plaindre de son statut. J'ai envie de rire tellement c'est adhérant d'entendre ca -"C'est sur que la vie de princesse c'est dure" répondis-je froidement sans la moindre expression sur mon visage mais qui montre bien qu'elle devrait cesser de se plaindre, car il y a des gens bien plus malheureux qu'elle.

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Je sais que je suis faible et innocente, je n’arrive pas à faire du mal. C’est bien trop dur pour une âme aussi douce que moi. Il est vrai qu’elle n’a pas tort, mais la vérité était importante pour moi. Je voulais à tout prix savoir pourquoi je devais mourir, pourquoi j’étais visée ce jour-là. Je ne sais rien, c’est peut-être ce qui me ronge le plus. Ma mère s’est donné la mort pour que je reste en vie, alors que si cela vient juste, je le méritais. Si j’avais du mourir elle aurait dû me laisser, à la place de ça elle s’est sacrifiée. Elle ne voulait pas perdre sa fille et préférait la savoir en vie. Je me rappelle lorsque j’avais essayé de la soigner avec mes pouvoirs, rien ne s’était passé. Un poison ancrer en elle, et se propageait à grande vitesse. J’avais essayé de contacter les meilleurs guérisseurs, mais rien, ils ne pouvaient pas m’aider. Le poison était irréversible. J’ai longtemps pleuré sa mort, en même temps elle était ma mère, tout ce qu’il y avait de plus précieux pour moi. « Si j’aimerais comprendre pourquoi le tueur avait décidé de m’assassiner, car j’étais la cible. Ma mère s’est sacrifiée pour moi, et je ne veux pas qu’elle soit morte pour rien. » dis-je déterminée. C’était bien plus dur que je le pensais, mon cœur ne se guérit pas de cette énorme blessure. « Je ne veux pas que mon père s’abaisse à ce genre de chose. S’il tuerait quelqu’un sans motif réel je lui en voudrait.. » dis-je en baissant la tête. Je ne veux pas que mon père soit un meurtrier, il est tout ce qu’il me reste de ma mère.

Je n’aimais pas vivre au château, et encore moins dans une famille royale. J’ai le devoir d’obéir à mon père, ce que je fais rarement d’ailleurs cet an-ci. Je n’aime pas être cette princesse qui doit toujours faire tout comme une princesse ou une future reine. Ce château est comme une prison chez moi, c’est horrible. J’aimerais tellement vivre dans la forêt comme le faisait Perséphone. « Et si vous m’emmeniez avec vous ? » demandais-je gentiment. C’est vrai je ne suis pas encore fiancée à Gabriel, puis tous ces rôles de princesses ne sont pas réellement fait pour moi. Je savais que Perséphone ne voudra pas, mais je devais quand même lui poser la question, bien que je me doutais qu’elle soit négative.

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Tu l'écoutes, elle et ses belles paroles. Malheureusement nous vivons dans un monde cruelle, il faudra qu'elle le comprenne tôt ou tard. Toi tu l'as toujours su. Depuis toute petite tu as appris à te forger. Elerinna quant à elle n'est encore qu'un agneau dans la cage au lion. Si elle ne se forge pas vite une armure elle finira par se faire bouffer tout cru. L'innocence et la naiveté n'ont pas sa place dans ce monde si l'on souhaite survivre. Du moins c'est comme ca que tu vois les choses. Mais aussi étrange cela puisse parraitre, tu souhaiterais préservé l'innocence de ta petite sœur. Qu'elle ne change jamais. Car une ame aussi pure que la sienne c'est beau. Tu n'es pas un monstre, bien que tu sois obsédé par la vengeance, tu ne te sentiras pas capable de la tuer. Car tu t'attaches à elle bien que tu refusais de le faire au début. C'est plus fort que toi. Tu sais qu'elle finira par te détester en apprenant que c'est toi la meurtrière de sa mère. Et bientôt, à son propre mariage tu deviendras aussi la meurtrière de son père. Tu feras d'elle une orpheline. Mais tu t'en fiches, ton désir de vengeance est bien plus grand. Tu dois l'assouvir pour avancer. Peu importe les conséquences, tu n'as pas froid aux yeux, tu ne reculeras devant rien. -"Vous voulez la vérité ? La vie est injuste. Des gens meurent, des innocents. Pour rien. Le monde est cruelle Elerinna, c'est comme ca. C'est tout." dit la chef de la résistance froidement. En prononçant ses mots elle pense à sa mère. Mais son visage est tellement froid et fermé qu'on ne peut rien percevoir. Perséphone laisse échapper un rire sarcastique quand elle parle de son père. Ce monstre. -"Parfois même les personnes les plus proche de nous peuvent nous trahir" dit elle simplement. Si elle n'entend pas le sous-entendu Perséphone, elle l'entend. Elle fait référence non seulement à son père mais à elle même, en ce moment même. Qui manipule et ment à sa propre sœur. La résistante la regarde assez surprise à sa demande soudaine, elle ne s'attendait pas à ca. Elle voulait vraiment fuir le palais ? Mais non. Elle ne pouvait pas. Quand bien même Perséphone le voudrait un minimum il en était hors de question. Car son mariage devait avoir lieux. Elle comptait sur ce mariage pour passer à l'action, pour mettre la main sur sa vengeance. -"Non. Votre place est ici." répond t-elle catégorique. Montrant qu'il n'y a même pas sujet à discuter. Perséphone peut se montrer très froide, impassible et intimidante. Mais c'est dans sa nature après tout.

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Ton visage se raidit. Tu n’aimes pas sa froideur, mais tu sais qu’elle a raison. Ce monde de princesse n’était pas réellement fait pour toi. Tu aurais surement préférée naitre dans une famille normale, sans contrainte et sais haine. Aujourd’hui le monde se déchire et tu ne peux être que spectatrice. Ça te ronge, tu voudrais aider combattre pour ton royaume. Tu es bien trop faible et naïve, n’importe qui pourrait te manipuler. La preuve Perséphone le faisait. Tu ne le savais pas mais elle faisait tout pour se rapprocher de toi afin de mieux t’anéantir. Tu ne veux pas croire en la haine qui réside autour de toi, pourtant elle est bien présente. « Je pense que vous avez raison.. Cependant je crois toujours qu’il existe une rédemption pour n’importe qui. » dis-tu simplement. La jeune femme qui se tient devant toi est la meurtrière de ta mère, si tu le savais lui pardonnerais-tu comme tu l’as fait la première fois qu’elle t’a menti ? Accepterais-tu sa rédemption, ou choisirais-tu de lui faire payer ? Tu as beau être douce et fragile elle a mis fin aux jours de ta mère. Tu es naïve Elerinna. Tu te retrouves toujours dans des situations impossibles lorsque tu essayes du faire du mieux que tu peux.

Le monde de dehors n’est pas fait pour toi, tu es bien trop ignorante. Catheleen était comme une sœur que tu aimais depuis toujours et néanmoins tu avais l’impression de connaitre plus la chef de la résistance. Si tu savais qui elle était vraiment tu ne voudrais surement pas la rejoindre, du moins pas après ce qu’elle a fait à ta mère. « Je savais que vous alliez refuser, je comprends que vous ne vouliez pas avoir le roi sur le dos.. Il peut s’avérer très.. Comment dire ? .. » Tu réfléchis quelques secondes. « Très dur. » dis-tu. Ton père serait près surement à n’importe quoi pour te retrouver si tu venais à disparaitre. Tu savais même qu’il pourrait tuer pour toi, après tout tu étais tout ce qui lui restait de ta mère, puis étant son seul et unique enfant, personne d’autre ne pouvait prendre la place sur le trône. Tu te lèves et passes les mains sur ta robe pour la défroisser. « Venez je vais vous montrez un endroit. » dis-tu en regardant Perséphone. Tu avançais doucement dans l’allée du jardin avant d’arriver devant la roseraie.

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Elle ignore si elle doit rire ou non face à le naïveté de sa sœur. Une naïveté douce et enfantin. Elle n'est encore qu'un chaton dans la cours des lions. Elle voit le bien partout mais ce n'est pas ca la réalité. Perséphone elle a appris à être réaliste. Si les choses sont moche, elles sont moche c'est comme ca et puis c'est tout. Elle ne cherche pas à voir le beau là où il y en a pas. Elerinna, si. C'est presque touchant mais vraiment stupide. Il faut croire que les sœurs se complète et son complètement l'inverse l'une de l'autre. -"C'est bien noble de votre part princesse, mais si je puis me permettre c'est surtout très stupide. Certaine personne ne peuvent être sauvé ainsi va la vie vous devriez l'accepter toute suite se sera plus simple après." car son père ne pourra pas être sauver. Cet homme horrible ne mérite ni seconde chance ni rédemption. Il mérite tout simplement la mort. C'est la vengeance qui parle.

Elle laisse échapper un léger rire quand elle parle du roi. Ne pas vouloir l'avoir sur le dos ? Indirectement elle l'avait depuis son plus jeune age sur le dos. Mais se serait surtout lui qui devrait la craindre et non elle. Dur est d'ailleurs un faible adjectif pour ce qu'il a fait à sa pauvre mère. -"Croyez moi, si un jour cela devait arrivé, se serait plus lui qui aurait à craindre que moi". Ajoute t-elle simplement. Et ca arrivera. Observant Elerinna elle rajoute d'un sourire pour ne pas l'alarmer. -"Je suis la chef de la résistance après tout" comme pour justifier ses paroles. Alors qu'en réalité elles sont bien plus personnel. Perséphone hoche la tête et suit Elerinna dans la roseraie. C'est très jolie certes, mais n'étant pas fleure bleue elle n'est pas émerveillé. -"C'est très jolie" dit alors la brune en regardant le lieu.

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Elle avait raison, une partie de toi le savait. Pourtant c’était dur. Tu ne voulais pas avouer que le monde n’allait plus, que le monde était en train de ce détruire tout seul. Tu ne pouvais accepter ce monde si sinistre, tu voulais tellement que le monde soit beau, pourtant c’était loin d’être le cas. Le monde était plein d’horreurs. Horreurs que tu ne pouvais apercevoir puisque tu étais destinée à rester au château, protéger par les fidèles de ton père. Tu rêvais d’aventure, de liberté. Peut-être que si tu avais été libre tu serais différente. Si ta mère n’était pas morte tu serais certainement aussi différente. Peut-être avait-elle raison, bien que ton père était puissant il ne pourrait se permettre de se mettre à dos toute la résistance. Tu ne dis rien et lui sourit avant de te lever. Tu l’apprécies énormément bien que vous soyez totalement opposées l’un de l’autre. D’un côté vous vous complétée. La Roseraie est l’endroit où tu te réfugies lorsque tu as besoin d’être seule. « C’était le lieu préféré de ma mère dans tout le château. J’ai toujours adorée le nombre de fleurs, plus rares les unes que les autres, qui se trouvaient ici. » dis-tu simplement en t’approchant des fleurs. Tu sens une rose bleue. Les fleurs qui se trouvent ici ne sont pas toujours de simples fleurs, là pour la médecine ou certaines potions, elles sont bien utiles. Tu te rappelles avoir étudiée les fleurs avec ta mère, tout ce que tu sais viens d’elle, elle était ton modèle. « Et vous ? Avez-vous un endroit qui vous rappelle votre mère ? » demandes-tu pour faire la conversation. Ta mère était tout pour toi, tu t’étais difficilement remise de sa perte.

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